Nicolas Sarkozy est arrivé à Ankara vendredi dans une ambiance de crise larvée, après les sorties martiales du premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui a déploré la visite de «seulement» six heures du président français et stigmatisé son refus d'une adhésion de la Turquie. Il en est reparti dans un climat beaucoup moins belliqueux, après avoir accepté de revenir pour une visite d'État, «en famille», dès cette année si possible. «J'accepte avec enthousiasme», a dit Sarkozy, en émettant le vœu de visiter Istanbul.
«La franchise de l'amitié»
L'objectif de cette visite de travail était avant tout de préparer le rendez-vous du G20, à Cannes, en novembre prochain. «Les Turcs ont une diplomatie à 360 degrés, ils estiment qu'ils ont leur mot à dire sur tous les sujets du G20», assurait vendredi l'entourage du chef de l'État pour justifier cette visite, considérée comme risquée par son entourage. Au final, un séminaire sur la régulation du prix de matières premières devrait se tenir en Turquie «au mois d'avril», a annoncé Nicolas Sarkozy. Mais les Turcs et les Français avaient bien autre chose en tête: la présence du président français était l'occasion de s'expliquer sur le refus d'une entrée de la Turquie en Europe.
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